Hello, aujourd'hui, dans ma rubrique Les Lecteurs S'Expriment, j'ai le plaisir d'interviewer un jeune parent et entrepreneur. Comme moi, Yannick travaille de chez lui, gère son temps comme il l'entend et n'a plus de patron. Il a souhaité privilégier sa vie de famille et sa passion pour l'entrepreneuriat en se lançant à son compte et en créant Neodigme. Son exemple montre bien que, comme beaucoup de parents, travailler en tant que salarié n'est parfois plus souhaitable et que la parentalité donnent des ailes pour mener à bien ses projets personnels, oser se lancer et vivre pour soi, pour son foyer en étant son propre patron.
Bonjour Yannick, qui êtes-vous ?
Bonjour Bérangère. Donc moi c’est Yannick, j’ai 33 ans, papa d’une petite fille de 2 ans. Je suis originaire de la République Démocratique du Congo, où je suis né.
J’ai essentiellement grandi en Île-de-France, seul avec ma mère, dans les quartiers qualifiés de « sensibles ». Mais aujourd’hui, avec du recul, cela a été ma principale force, car je m’en suis servi pour surmonter des épreuves difficiles, et surtout ne pas tomber dans la délinquance. D’ailleurs mon casier judiciaire est vierge (rires). En fait, partir de rien et ne rien avoir a affûté et fortifié mon ambition, ainsi que ma détermination.
Quel est votre parcours ?
Pour la petite anecdote, j’ai créé ma première entreprise à l’âge de 20 ans en étant étudiant.
C’était une entreprise de vente de produits financier. L’échec fût total, mais mon goût pour l’entrepreneuriat était réel. Cette expérience m’a appris beaucoup de choses. J’ai quitté l’école après mon bac pour devenir salarié. J’ai fait plusieurs jobs différents : j’ai travaillé à Rungis, j’ai été magasinier, vendeur, commercial, serveur, téléconseiller... des métiers pas forcément évidents qui m’ont motivé à reprendre mes études à 23 ans.
Aujourd’hui, je suis diplômé de Paris Dauphine et possède trois diplômes Master : Finance, Stratégie et Marketing, en plus d’être certifié expert en optimisation des organisations. Par la suite, j'avais songé à faire un Doctorat en économie à un moment, mais les débouchés n’étaient pas très clairs. Plus récemment j’ai eu une carrière de contrôleur financier et Directeur de projet dans des entreprises mondialement connues. Et aujourd’hui, je suis formateur professionnel agréé par l’état sur les thèmes de l’entrepreneuriat et du management.
Quel est votre mode de vie ?
Question compliquée… Si je dois parler de mes habitudes, je dirais que je suis un élève éternel. J’adore apprendre en permanence et stimuler mon cerveau en échangeant avec autrui sur des domaines qui me sont inconnus. Je lis énormément, je joue aux échecs, pratique la boxe anglaise et le MMA lorsque mon emploi du temps le permet. Également, j’adore cuisiner pour mes femmes (ma femme et ma fille) ! (rires)
Comment travaillez-vous ?
Je suis assez organisé, et je le dois à mes précédents jobs. Je planifie et organise tout. Étant du matin, j’applique ce que l’on nomme le « deep working » (concentration profonde) pour mes tâches les moins agréables sur des sessions de 3 x 45 minutes avec 15 minutes de pause. Je fais en sorte de prioriser au maximum avec ce schéma : valeur ajoutée de la tâche ? + durée estimée de la tâche ? Cette astuce me fait gagner énormément de temps en période de rush /stress. C’est une astuce simple mais terriblement efficace.
Combien de temps travaillez-vous par jour ?
De par mon parcours, j’ai été entraîné à travailler plus de 80 heures par semaine, voir plus…(rires). Aujourd’hui, en tant qu’entrepreneur, je travaille 7/7 jours à raison de 4 heures par jour. Cependant il m’arrive de faire plus pour répondre aux besoins des clients. Mais je travaille de chez moi…dans mon confort…avec mes règles…
Quand avez-vous créé Neodigme et pourquoi ?
L’idée de Neodigme date de 2014. À la fin de mes études, je m’étais dit : « ça y est je suis armé pour entreprendre sérieusement et conquérir le monde » (rires). Quelle naïveté…La vie étant celle qu’elle est, j’ai rapidement mis « mes projets napoléoniens de côté…
En revanche l’idée de Neodigme n’a jamais été vraiment abandonnée. Au contraire, elle mûrissait. Étant salarié, j’observais mes patrons, mes collègues et je commençais à trouver certaine choses absurdes. 90 % de mes collègues détestaient leur job, 100 % d’entre eux ne se considéraient pas comme épanouis, 100 % étaient dans la routine et s’en accommodaient… Un vrai film d’horreur pour moi ! Tous voulaient reprendre leur vie en main, mais aucun ne passait à l’action. J’ai démissionné de mes fonctions de cadre supérieur salarié quelque temps plus tard pour créer officiellement la structure en 2020.
Sur quels supports prodiguez-vous vos conseils ? Sous quelle(s) forme(s) ?
Je propose des formations en ligne et de l’accompagnement personnalisé. Mes formations en ligne sont au format audio et en PDF téléchargeables. L’accompagnement personnalisé se valide après un échange téléphonique sur votre projet et ma capacité à vous apporter mon aide.
J’ai une page Facebook appelée Neodigme et une page Instagram qui porte le même nom. Vous pouvez maintenant aussi me suivre sur ma chaîne YouTube que je viens juste de lancer.
Qui sont les personnes qui suivent vos conseils ?
Je dirais beaucoup d’entrepreneurs, même à succès (déjà multimillionnaires), des managers récemment promus et des dirigeants en pleine croissance qui redoutent la partie management et la gestion d’équipe.
Quels sont leurs profils ?
Nous avons vraiment de tout. De la mère célibataire courageuse et entrepreneuse au jeune diplômé en passant par le dirigeant aguerri. En fait, cela va du débutant à celui qui est en pleine croissance. Ils ont tous leurs propres problématiques.
Quels sont vos conseils à l’heure actuelle, avec la crise que nous connaissons ?
J’aime à dire que les crises sont des opportunités de croissance et d’amélioration personnelle. Je sais que cela peut être difficile à croire. Mais garder la tête froide avec optimisme vous donnera de nouvelles perspectives que vous n’imaginiez même pas. L’histoire nous a montré que les plus gros succès et réussites se sont faits en temps de crise.
Et particulièrement pour les petits entrepreneurs de l’influence web comme moi ?
Je vous dirais, ma chère Bérangère, que vous avez un boulevard devant vous. Je m’explique : vous avez une connaissance monétisable aujourd’hui. Le système éducatif aujourd’hui (pour le connaître par cœur) est archaïque. Les nouvelles générations s’orientent vers des nouveaux métiers comme le vôtre. Demain vous pourriez très bien proposer votre « kit de l’influenceur en ligne » n’est-ce pas ? (Rires) Je suis convaincu que tout le monde possède un talent en lien avec sa passion et qu'il est « monétisable ». Par ailleurs, savoir se vendre et vendre ses services est un vrai métier, j'en suis conscient. C'est pour cela que j'accompagne aussi mes clients sur ces aspects-là.
D'ailleurs, l’avenir est sur internet, sur les jobs que l’on nomme aujourd’hui « l’infoprenariat ». En ces temps de crise et de confinement, on prend conscience de l'intérêt et de la puissance des entreprises digitales. Que ce soit l'e-commerce, le conseil/consulting, le coaching, l'accompagnement ou l'infoprenariat, un business en ligne fonctionne 24/24 et 365/365.
J’invite 90 % de mes clients à passer à l’action sur ce format. Lorsque je leur explique le processus, je vois clairement la lueur dans leurs yeux qui dit : « Mais c’est tellement évident et moins fatiguant… » (Rires). Par ailleurs leurs résultats sont vraiment incroyables. Ils gagnent en revenu, en temps et surtout en épanouissement personnel. Leurs retours après quelques semaines sont fantastiques et c’est dans ces moments-là que j’éprouve de mon côté la plus grande satisfaction. Ils vivent de leur passion et sont mieux payés, tout en passant plus de temps avec leur famille. Je considère à ce moment-là que ma mission est un succès. Ils sont passés à l’action et ont réalisé leurs objectifs.
À ce propos, dans cette situation de crise économique et afin d'aider les gens « à apprendre à entreprendre », je propose mon programme complet avec, en bonus, son pack « d'outils de gestion de l'entrepreneur » à un prix totalement barré pour une durée limitée.
Quelles sont vos perspectives d’avenir et vos projets pour la suite ?
Je songe à lancer un centre de formation avec mes partenaires. Ce sont des pointures connues dans leurs domaines respectifs, mais je ne peux pas les citer à leur demande. Cette école aura pour but d’apprendre à ses membres à entreprendre et à développer un état d’esprit de création de valeur, de façon méthodique, en plus de leur inculquer une culture financière réelle et pragmatique, et cela à très haut niveau !
Je remercie vivement Yannick, parent et entrepreneur, de m'avoir accordé cette interview inspirante. Vous le savez, cela fait presque 10 ans que j'ai lancé mon blog et de nombreuses années maintenant que je travaille de chez moi, librement, à mon compte. Je ne l'ai jamais regretté et je conseille à tout le monde qui le souhaite de se lancer. Maintenant, si vous avez besoin de conseils, vous savez à qui faire appel : Yannick de Neodigme !
Et vous, vous bossez à votre compte ou pas ? Si non, est-ce que vous aimeriez sauter le pas de l'entrepreneuriat ?
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